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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 14:23
La Puissance
(power) 
 

Beaucoup de sang versé hélas ces derniers temps
Les marins ont juré de garder le silence
De supporter les vagues, remonter le courant
Les marées qui sans cessent nous poussent à la souffrance
La puissance désormais est devenu la rage
De ces fils et filles tous armés de canons
Ces âmes affamées bientôt rentrées dans l'âge
Des missiles, des lasers et des bombes à fusion

 
La puissance maintenant !
La puissance comment ?
La puissance waow !
Voici la puissance !
 
Si tu cherches la puissance...
 
Le médecin t'as rendu sinistre et fatigué
Ah ! enfant tu étais le plus heureux des hommes !
Et l'avenir du monde sans toi c'est fabriqué
A portée de tes mains, juste à tes pieds en somme
 
Plonge la bougie dans l'eau, fais y périr la flamme
Et fais bien attention au feu qui ensorcelle
La force n'est pas juste, cette force que l'on condamne
En nous sont les silex d'ou jaillit l'étincelle

 
La puissance maintenant !
La puissance comment ?
La puissance waow !
Voici la puissance !
 
Si tu cherches la puissance...

 
La puissance maintenant !
La puissance comment ?
La puissance waow !
Voici la puissance !
 
Si tu cherches la puissance...
 
Si tu me fais souffrir cette chose toute entière
Viendra me torturer et encore et encore...
Et jusqu'au jour dernier, je brulerais dans ma chair
Tous les instincts premiers qui agitent mon corps
Dieu que la route est longue, je n'en vois pas la fin
L'homme n'était qu'animal qui se rêvait humain
 
Habillés en soldats nous partons pour la guerre
Tuer nos ennemis, nos femmes et nos enfants
Observe mon ami, il descend la rivière
Le cadavre flottant de ce doux agneau blanc
 
La puissance désormais est devenu la rage
Si tu dois t'en servir fais le à bonne escient
Le lion est toujours prêt à sortir de sa cage
Pour faire d'autres victimes et ce à chaque instant

La puissance maintenant !
La puissance comment ?
La puissance waow !
Voici la puissance !
 
Si tu cherches la puissance...

 
La puissance maintenant !
La puissance comment ?
La puissance waow !
Voici la puissance !
 
Si tu cherches la puissance...
 
Voici la puissance !


(Orzabal/Griffiths)

Traduction  de Pascal

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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 20:49

 English translation on line

Cd/dvd du concert du 18 juin 2005 du Live 4 Europe 2

La cover et la promo:

 

 

LE CONCERT EVENEMENT DU PARC DES PRINCES EN CD/DVD

 

 

 
L'histoire commence en 1981 quand deux amis d'enfance qui grandirent ensemble dans la ville anglaise de Bath, Curt Smith et Roland Orzabal enregistrent un premier disque avec le groupe ska Graduate. Peu de temps après, ils fondent leur propre formation baptisée Tears for Fears dont le nom est issu des enseignements d'Arthur Janov (dont la théorie du cri primal influença grandement John Lennon).

En 1983, ils sortent un premier album, The Hurting, dont nombre de titres vinrent se classer dans le top 5 des charts britanniques, marquant le début de l'ère post-new wave. Suivra, en 1985, Songs From the Big Chair, qui ne passera pas moins de 83 semaines au hit-parade américain et sera certifié à cinq reprises disque de platine. Deux de ses singles Everybody Wants to Rule The World et Shout y occuperont même la première place des meilleures ventes.

Après avoir donné une tournée mondiale mobilisant les foules et des concerts caritatifs organisés pour lutter contre la faim en Afrique, Tears for Fears disparaît de la scène jusqu'en 1989. Puis ils font un retour en fanfare avec l'album Sowing The Seeds Of Love qui défraya à nouveau la chronique en se vendant à plus de 8 millions d'exemplaires dans le monde.

En 1990, le duo se sépare. Curt Smith s'oriente vers une carrière solo, alors que Roland continue avec le reste du groupe pour sortir, en 1993, Elemental et, en 1995, Raoul and the Kings of Spain, dernier album sorti sous le nom de Tears for Fears.

En avril 2005, pour le plus grand bonheur de leurs fans, le groupe culte sort un nouveau CD, Everybody Loves a Happy Ending. Un album qui marque les retrouvailles de Curt et Roland, propulse l'héritage de Tears for Fears dans le XXIème siècle et prolonge l'une des collaborations des plus prodigues dans le domaine de la musique pop

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The Main Stage Of Le Parc Des Princes In CD/DVD

 

The history began in 1981 when two childhood friends who grew up together in the English town of Bath, Curt Smith and Roland Orzabal recorded a first disc with the ska band the Graduates.

Shortly afterwards, they founded their own group named Tears For Fears, which name was taken from the teachings of Arthur Janov (whose primal scream theory greatly influenced John Lennon).

In 1983, they released a first album, The Hurting, of which a number of songs got to the top five of British Charts, signalling the start of the post new wave era. This was followed in 1985 by Songs From The Big Chair, which stayed 83 weeks in the American chart and was certified five time platinum disc, two of its singles, Everybody Wants To Rule The World and Shout, got to the number one of the best sales. After a world tour, attracting huge crowds and charitable concerts organised to fight hunger in Africa, then, they came back gloriously with Seeds Of Love records which has been widely talked about again with 8 millions copies sold over the world.

In 1990, the duet split. Curt Smith move towards a solo career as Roland Orzabal continue with the rest of the band, to release in 1993 Elemental and in 1995 Raoul and The Kings Of Spain, the last records released under the name of Tears For Fears.

In april 2005, to the great joy of fans, the cult band released a new cd, Everybody Loves A Happy Ending,. An album which marks the reunion of Curt and Roland, bringing into the 21st century the heritage of Tears For Fears and extending one of the most prodigious collaboration in pop music domain.

 

 

 

Genèse, disparition et résurrection d'un mythe:


DVD du concert enregistré en 2005

au printemps 2005, plus de 10 ans après leur séparation, Tears for Fears se reformait pour l'album Everybody loves a Happy Ending, et pour un concert exceptionnel à Paris organisé par la radio Europe 2. Comme le laissait présager le titre de ce nouvel album, ce come-back inattendu avait tout d'une "Happy End".

Les fans de Tears for Fears ne les ont pas oubliés et répondent présents : l'album se place à sa sortie à la 28e place du top albums (et approche désormais les 70 000 exemplaires vendus) et 35 000 personnes assistent le 18 juin dernier au concert du Parc des Princes.

Aujourd'hui sort Secret World, le CD/DVD de ce concert évènement en exclusivité pour la France. Cet album s?annonce comme un événement majeur de la scène pop rock tant par sa qualité que par son unicité, puisqu'il s'agit du premier CD live de Tears For Fears et de leur deuxième DVD !

Vous y retrouverez tous les tubes de Roland Orzabal et de Curt Smith : Shout, Sowing the seeds of Love, Everybody wants to rule the world, Mad World, Closest thing to Heaven, ainsi que 2 titres inédits et le nouveau single (studio), Secret World NOUVEAU SINGLE SECRET WORLD

 

 

 

 

 

 

 

 

Genesis, disappearance and ressurection of a myth

DVD of the gig recorded in 2005

In the spring of 2005, after more than ten years of separation, Tears For Fears got back together for an album -Everybody Loves A Happy Ending-, and for an amazing concert in Paris organised by Europe2 radio. Like the title of this brand new record indicated , this comeback bore the hallmarks of an happy ending.

Tears For Fears Fans did not forget them and turned up in crowds: the record got to number 28 of the album chart when it was released, nearly 70000 copies have been sold by now and 35000 people attended the parc des princes concert on 18 june 2005.

Today, Secret World is released, the cd/dvd of this main concert in exclusivity for France. The forthcoming release has been announced as a major event for the pop rock scene because of its quality , its uniqueness and because it is the first Live cd and the second DVD of the band!

You will find again all of the Roland Orzabal and Curt Smith Shout, Sowing the seeds of love, Everybody wants to rule the world, Mad world, Closest thing to heaven, 2 unreleased titles and the new single radio edit, Secret World.

 

 

 

 

 

 
  

  

  




CD

1. Secret World
2. Call Me Mellow
3. Sowing The Seeds Of Love
4. Pale Shelter
5. Closest Thing To Heaven
6. Mad World

7. Everybody Wants To Rule The World
8. Head Over Heels
9. Shout

Titres Inédits

10.Secret World (radio edit)

11.Floating Down The River

12. What We are Fighting For

 

 

 

 

 

DVD

1. Secret World

2. Call Me Mellow
3. Sowing The Seeds Of Love
4. Pale Shelter
5. Closest Thing To Heaven
6. Mad World
7. Everybody Wants To Rule The World
8. Head Over Heels
9. Shout

  

Réalisation : tearsforfearsfrance 2006

Translation :sylvie Demaretz, sylvestre Balazard

 

  

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23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 00:00

L'indispensable des Tears For Fears : La collection de référence

 

The Hurting
Songs From The Big Chair

The seeds Of Love
Laid so Low (Tears Roll Down) greatest hit
Elemental
Raoul and The kings Of Spain
Saturnine Martial And Lunatic (Faces B)
Everybody Loves a Happy Ending

1982 Phonogram/Mercury
1985 Phonogram/Mercury
1989Phonogram/Fontana/Mercury

1992 Fontana/Mercury
1992 Phonogram LD Londres/Mercury
1995 Epic/Sony
1996 mercury records Londres
2004/2005 13bis/gutrecords/sony/bmg


 

 


 

 

 

 


 

  

 

 


 

 

Tears For Fears - Advice For The Young At Heart

 
 

 

 


 

   

 


 

  

 


 


1996


 1-JOHNNY PANIC AND THE BIBLE OF DREAMS
2-THE BIG CHAIR
3-SCHRODINGER'S CAT
4-MY LIFE IN THE SUICIDE RANKS
5-WHEN IN LOVE WITH A BLIND MAN
6-PHARAOS
7-DEJA VU & THE SIN OF SCIENCES
8-MARAUDERS
9-TEARS ROLL DOWN
10-NEW STAR
11-THE BODY WAH
12-LORD OF KARMA
13-BLOODLETTING GO
14-ALWAYS IN THE PAST
15-SEA SONG
16-ASHES TO ASHES
17-EMPIRE BUILDING
18-THE WAY YOU ARE

 

tracks 1,9&14 produitent par Tears For Fears et D. Bascombe
 

track 2 produite par I Stanley
tracks 3,7,1011,12,13&16 produitent par R Orzabal, A Griffiths
track 8 produite par Tears For Fears I Stanley
track 18 produite par C Hugues et R Cullum
track 1 remix  & plus produite par FLUKE
track 16 produite par Tim Palmer

 

 

design : Roland Orzabal & AREA

 

 

 

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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 17:00

 

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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 16:15

ATTENTION!!

Secret Worlds- Best of Live

Edition limitée - Inclus DVD bonus

Cd Album

Nouveauté à paraître, indisponible à ce jour

Date de sortie : 27 février 2006

13 bis records


Posté sur Tears For Fears France GROUP Par ZEN Merci   ZEN!

-----Message d'origine-----
De : Mike Fevergeon [mailto:medazz@earthlink.net]
Envoye : jeudi 16 fevrier 2006 20:57
A : +tears for fears
Objet : Tears For Fears, Secret World (CD/DVD)


Dear TFF Fans,

Available now for pre ordering:

Tears For Fears, Secret World (CD/PAL DVD):
3/14/06. 2006 French issue 2-disc CD/DVD set comprising 12-track CD album
featuring a collection of live tracks recorded during their performance at
Parc des Princes in Paris on 18th June 2005, previously unreleased single
'Secret World' and 2 previously unreleased tracks plus BONUS PAL DVD
featuring their footage from their live performance!). $30.00

Chers TFF Fans,

Tears For Fears, Sercret world (CD/PAL DVD):
Sortie de 2 disc CD/DVD comprenant un cd Album de titres Lives enregistrés durant leur prestation du 18 juin 2005 au Parc des princes, le single Secret World et deux titres non sortis à ce jour, et Le DVD PAL de leur concert coorrespondant. environ 30 euros..


CD:
Live Tracks
1. Secret World
2. Call Me Mellow
3. Sowing The Seeds Of Love
4. Pale Shelter
5. Closest Thing To Heaven
6. Mad World
7. Everybody Wants To Rule The World
8. Head Over Heels
9. Shout
10. Secret World - Radio Edit
Unreleased Tracks - Studio:
11. Floating Down The River
12. What Are We Fighting For
DVD:
1. Secret World
2. Call Me Mellow
3. Sowing The Seeds Of Love
4. Pale Shelter
5. Cloest Thing To Heaven
6. Mad World
7. Everybody Wants To Rule The World
8. Head Over Heels
9. Shout

If interested, just reply to this email!

Thanks,
Mike
Medazzaland Discs
www.medazzaland.net
4217 164th St. SW #C103
Lynnwood, WA 98087
PH: (425)787-9203
Email: medazz@earthlink.net

Attention !Tears For Fears France donne à titre indicatif l'adresse ci-dessus, Tears for Fears France n'est  pas lié à ce contact.

Couverture Promo:

 

Il n'existe pas à l'heure actuelle d'édition de la totalité du Live 4 europe 2 du 18 juin 2005. Le concert a été en ligne sur le site d' europe2 mais ne l'est plus à ce jour.

Sylvie TearsFor Fears France

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1 décembre 2005 4 01 /12 /décembre /2005 13:23
Salut à tous ! Aller sur Itunes pour télécharger le mixed up unique et ultraspécial des TearsForFears
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25 novembre 2005 5 25 /11 /novembre /2005 15:29
L'interview qui suit a été écrite pendant la période de réalisation du premier album solo de Roland Orzabal Tom Cats Screaming Outside
Réponses de Monsieur Roland Orazabal
Tomcats Screaming Outside (les matous hurlent dehors), c’est un titre intéressant. Comment vous est-il venu ?
 
J’ai cherché le titre de l’album pendant pas mal de temps. Récemment, le père de ma femme est mort. Nous avions reçu un coup de téléphone de l’hôpital vers 1h30 du matin. Au moment ou elle est arrivée sur le pas de la porte elle a dit « le matou hurle dehors » et j’ai compris « les matous hurlent dehors ». J’ai fait hum…c’est ça !. C’est aussi simple que ça. J’ai pensé que ça ferait un bon titre d’album. Je voulais un titre avec  un sentiment urbain , comme le titre d’un film ou d’une nouvelle et pas comme le titre d’un disque. Après avoir fait la partie artistique, choisi la pochette, vu le titre sous un certain angle, j’ai pensé « C’est bien, c’est un autre monde, c’est totalement différent de ce que j’ai fais jusqu’à présent. »
 
Pourquoi avoir choisi de sortir cet album sous votre nom plutôt que celui de Tears For Fears ?
 
Les choses sont partis de là. J’étais à la fin de la tournée Raoul And The Kings Of Spain à Bogota en Colombie et j’avais eu quelques journées pénibles de promotion. Ils avaient annoncé le concert avec des chansons  comme Mad World et Change. Je ne pense pas que nous ayons eu un hit à Bogota depuis 1983. On avait des problèmes de réglage, de son…de lumière…tout ça à la fois. Bon ! quand je suis monté sur scène, au bout de 3 ou 4 morceaux, ils ont commencé à devenir fous. A La fin du show, c’était totalement surréaliste. Pendant les rappels, je me suis dis : « j’en ais assez de tout ce cirque. De toute l’histoire de Tears For Fears . »
J’ai su qu’il fallait que j’essaye autre chose. M’enfuir de tous sujets matériels,  joliment conséquents depuis le début, essayer de partir vers des pistes différentes et ça a pris du temps. Je voulais jeter le bourdon et l’histoire de Tears For Fears. Je ne dis pas que dans le futur, il n’y aura plus d’album de Tears For Fears. Il se peut qu’il y en ait un autre d’ailleurs. Je voulais juste pour celui-ci, balayer toute la pression, l’épée de Damoclès que j’avais au dessus de ma tête après chaque album et juste voir comment les choses allaient évoluer en tournant un peu le dos au passé. Ne plus m’angoisser à savoir combien d’albums j’allais vendre…penser à tous les aspects commerciaux…bref à tout ce qui parasite le vrai plaisir de l’artiste.
 
Quelles sont les influences sur Tomcats ?
 
Je n’ais pas fais toujours les choses de manière consciente sur un album. Mais cette fois, j’avais une vision très concrète pour aborder celui-ci. Cela devait d’abord commencer avec des rythmes différents, des rythmes de drum’n bass/jungle. En fait, ça n’est jamais aussi simple. J’ai commencé par me dire ok essayons ça, il va certainement se passer ça et ainsi de suite mais une fois terminée on se rend compte qu’on arrive à des choses bien différentes par rapport à ce qu’on imaginait.
Par exemple « Kill Love », le gimmick était The same old song going round and around and it's not where I'm at, it's just where I found myself, still the sounds keep the wolves from the door..." (La même vieille chanson tourne encore et toujours , elle ne dit pas là ou j’en suis mais dans quel état j’erre, le son continue à empêcher les loups d’entrer… » Tu vois , c’est ainsi que parfois tout commence. Tu essayes de faire quelque chose de radicalement différent et ça continue à sonner comme avant.  Qu’est ce que je pourrais bien faire pour faire quelque chose de radicalement différent ?
 
 
De quelle manière les récentes tragédies que vous avez récemment vécu ont affecté l’écriture de cet album ?
 
C’est très difficile quand des gens proches meurent autour de vous ? Caroline (la femme de Roland) a perdu sa mère deux ans auparavant et son père est mort récemment, même s’ils n’étaient pas mes parents, cela m’a affecté énormément et longtemps. Surtout quand tu vois ta compagne traverser quelque chose de terrible. Nous avons perdu notre jardinier, un bon ami a moi a perdu sa femme. Tellement de mort, j’ai peur.
Alors tu vois avec les lyrics de « Hey Andy" -  "When I die you'll be waiting for me" – (Hey Andy ! Quand je mourrais tu m’attendras) J’essaye de comprendre ce que tout cela signifie…
 
 
Quelles sont vos sentiments au sujet de la spiritualité, de la mort, de la religion ? croyez-vous en une vie dans l’au-delà ?
 
Je ne suis pas accroché aux organisations religieuses mais pas non plus aux « désorganisations » religieuses. Imagine que tu ailles à l’église et qu’il n’y a personne ! Ou que tu veuilles te marier  à 15 heures et que le curé arrive à 16. Une religion désorganisée est bien pire qu’une religion organisée.
Ma philosophie est très simple. Je suis sincèrement convaincu d’une chose : je crois en la survie après la mort « corporelle » et en la survie de la personnalité après la mort. C’est le pari de Pascal n’est-ce pas ?
 
 
Le pari de Pascal ?
 
Pascal était un mathématicien/philosophe. Il disait « Ecoute ! Il est préférable de parier en l’existence de Dieu parce que si tu paries en l’existence de Dieu, tu vivras en faisant le bien. Comme ça, s’il existe, tu seras tranquille. Si tu meurs et que ce n’est pas vrai, tu n’en sauras rien. Mais si tu vis ta vie en mauvais athée et que tu as tort…(il rit)…..
Je prend le pari qu’il y a quelque chose après la vie. Les expériences de mort limite quand  l’esprit quitte le corps, pour quelle raison on a conscience de ces choses à l’instant ou notre cerveau se met en veille ? Pourquoi est-ce à cet instant que notre perception semble s’élargir ? Bien sûr pour cela il faut croire à ces histoires que racontent ces gens qui ont connu ces instants entre-deux mondes.
D’un autre côté, c’est vraiment terrible d’assister aux funérailles de quelqu’un de proche et de devoir supporter votre souffrance et celles des autres. Ca , c’est la réalité. Maintenant, une autre façon de voir les choses, c’est de se rendre compte à quel point votre vie peut -être suffisamment rempli et qu’il ne sert pas à grand chose de penser sans arrêt à ce qui pourrait y avoir après. Vivre dans l’ici et maintenant, c’est amplement suffisant. Il faut savourer l’instant présent…les amitiés et surtout une bonne bouteille de Chevalier Montrachet (Louis Jadot) 1990 !
 
Le premier single extrait de l’album est Low-Life – Quel est le thème de la vidéo ?
 
Le clip a été réalisé par Jo Tanner. On peut y voir un homme nu dans une paire de chausson à la tête de chien.
Cela parle de la façon cruelle et étrange dont on traite cet homme et c’est aussi une façon bizarre que j’ai eu de traiter le clip. Il y a des personnes qui l’adorent et d’autres qui ne l’aiment pas. Bon, visuellement, cela n’a absolument rien à voir avec la chanson. J’ai demandé si je devais apparaître dedans ?et Jo a dit « non » et j’ai pensé ah ! cool ! mais à la fin il m’a dit « on va te filmer en train de chanter en arrière-plan » et malheureusement, j’apparaissais de plus en plus. C’est le risque avec les idées farfelues.
 
Pensez-vous passez un jour à la réalisation de vos propres clips ?
 
Les clips que je préfère sont ceux dans lesquels je me suis le plus investi. Shout et Head Over Heels étaient principalement basés sur mes idées. J’ai scénarisé God’s Mistake puis j’ai demandé à ce qu’on le réalise et j’adore ce clip. Sur Woman In Chains, j’avais eu l’idée du boxeur et de la strip-teaseuse. Si tu travailles avec les bonnes personnes pour faire un clip. Tu peux vraiment faire du bon travail.
 
 
Comment définiriez-vous l’alchimie, la relation qu’il y a entre vous et Alan Griffiths, la personne avec qui vous composez depuis maintenant 3 albums ?
 
 
Alan est obsédé par la musique et c’est une sorte d’encyclopédie musicale. Il connaît tout.. les samples, les sons… Il est très critique. La musique, c’est sa vie. Et travailler de cette façon, avec juste une autre personne peut se révéler très intéressant. Vos obsessions et votre travail se confrontent sans arrêt à l’univers de l’autre. Même s’il n’est pas la personne mise au premier plan, il est totalement impliqué dans tout ce que l’on fait et sur tous les aspects. Les personnes avec qui j’ai travaillé auparavant partait se coucher même si les choses n’étaient pas fini. Alan non. Il n’ira pas se reposer tant qu’il ne sentira pas que les choses prennent une bonne tournure. Nous nous apportons énormément l’un à l’autre. C’est vraiment incroyable.
 
Que se passe t-il actuellement entre vous et Curt Smith ? Pourquoi avoir décidé de retravailler ensemble au bout de 10 ans ?
 
 
Nous avions des relations contractuelles tous les deux ces temps-ci. J’ai dû le dépanner au sujet de droit à la propriété pour lui, pour les States et il m’a envoyé un mail de remerciement en me disant « merci. C’est super sympa. Appelle-moi quand tu veux ? ou je t’appellerais. » Alors , on a commencé à parler au téléphone….
C’est étrange mais dans les 90’s quand j’ai commencé à jouer avec Alan, à peine on était ensemble et déjà on écrivait des chansons. On jouait et tout semblait déjà fini au moment même ou nous jamions.  Ca ne ressemblait pas à la manière de faire des tous premiers jours ou écrire des chansons etaient comme essayer de faire jaillir du sang d’une pierre. Tout était laborieux, fastidieux…
Quand j’ai recommencé à jouer avec Curt, c’était très étrange de ne pas retrouver cette fluidité de faire que j’avais avec Al. Chris Hugues est alors venu et à joué une sorte de passerelle, pour parler nos deux langages.
Nous sommes allés en studio et avons essayé de faire quelque chose de très commercial, quelque chose d’accrocheur. On a commencé alors à avoir un moment vraiment frustrant puis soudain, quelque chose est sorti. Quelque chose de très accrocheur. Ca n’avait rien avoir avec ce que je faisais peu de temps avant, ça ressemblait plus à la période Seeds Of Love. On a quelque titres mais c’est une façon très différente de travailler.
J’avais commencé à travailler avec Alan avec l’idée d’un nouvel album de TFF. Curt qui est à Los Angeles fait de même. Il y a aussi Charlton Pettus avec qui Curt a joué pendant de nombreuses années et qui est aussi de la partie. Une grande famille est réunie.
 
 
Est-ce qu’il y a eu auparavant des contacts directs de tourneurs ou de labels pour vous inciter à vous reformer sous le nom de TFF ?
 
 
Il y a eu quelques propositions, mais peu qui nous ont intéressé, évidemment , comme nous voulions savoir si nous étions encore fertiles d’abord. De toute façon, en dehors de cette formule « duo », indépendamment du fait de qui faisait quoi, nous n’étions pas d’un intérêt crucial pour les maisons de disques. Là, évidemment, quelque chose pouvait se passer.
De toute façon, j’en avais assez de faire TFF seul. Je voulais plutôt me débarrasser de ce nom pour continuer en solo. Bon, maintenant,…qu’est-ce que ça va donner, est-ce que cela a un futur ? nous n’en savons rien. On rejoue ensemble et on voit ce que ça donne. Bien sûr, tout ceci peut paraître purement intéressé mais je ne peux pas fonctionner de la sorte. Nous ne sommes pas le genre de type à mettre nos préjudices de côté juste pour faire de l’argent.
 
Vous avez produit et écrit des chansons pour l’album d’Emiliana Torrini, ‘Love In The Time Of Science ‘. Y a t-il d’autres projets sur lesquels vous travaillez dans les un ou deux ans à venir ?
 
 
On m’a demandé d’aider pas mal de gens ces temps-ci parce que j’en suis capable. J’ai la possibilité de travailler avec d’autres artistes mais après Emiliana, j’ai essayé de travailler avec deux autre chanteuses. Je pense souvent que quelque chose va se produire pour elles parce qu’elles sont magiques tout comme l’étaient Oleta et Emiliana.
 
Emiliana est quelqu’un de brillant. Elle n’est pas seulement une grande chanteuse. C’est absolument délicieux d’être en sa compagnie. Elle n’accepte pas la médiocrité et elle est très critique et bien souvent quand Alan et moi partions dans des délires et que nous nous disputions sur telle ou telle idée d’arrangement, elle prenait part à la conversation et nous démontrait que nos idées n’étaient pas bonnes parce qu’elle n’en aimait aucune ! (Il rit)
Vous pouvez avoir la chance de rencontrer une personne avec qui ça colle, dans tous les cas je ne me suis jamais pris la tête pour décider si je devais ou non travailler avec quelqu’un. Vous écoutez la maquette pour savoir si vous aimez ou pas et si ça vous plait, vous rencontrez la personne et soit cela donne quelque chose, soit cela ne donne rien. Je pense que…avec Oleta ou Emiliana, j’ai voulu essayer de ne pas trop tirer les choses vers moi avant de commencer à travailler avec elles. Je ne voulais pas trop m’investir. Mais les choses sont telles. L’énergie demandée est telle que vous êtes totalement pris par ce que vous faites. Vous devez sentir que ce que vous faites est réellement bon .
 
Il semble que vous soyez passionné d’astrologie. Avant de travailler avec quelqu’un étudiez vous son profil astrologique ?
 
Oui, absolument. Je dois savoir si je serais la meilleure personne pour travailler avec eux. Est-ce que notre collaboration musicale sera intéressante ? Suis-je la bonne personne pour leur permettre de s’épanouir artistiquement ?  Travailler avec quelqu’un , c’est assez simple mais il faut une bonne alchimie pour que vous puissiez vous sentir à l’aise pour pouvoir échanger de manière satisfaisante sur le plan artistique. L’astrologie vous donne des points de repères mais vous savez instinctivement dès que vous rencontrez quelqu’un si l’énergie est bonne et si il y aura et de la distance suffisante et en même temps une bonne proximité.
 
Que pensez-vous des MP3 sur Internet ?
 
Si c’est à petit échelle, c’est à dire si un seul morceau est partagé par un nombre peu important de personne, ça peut passer. Tout dépend de la quantité. Si vous vendez des centaines de millions d’albums et que vous avez cent personnes qui l’ont eu gratuitement, c’est pas trop grave. Le problème ce sont les opportunistes qui font de l’argent sur ce bizness. Ca, ça me rend malade. Pas seulement parce que vous ne touchez pas un kopeck de votre travail mais parce que eux rafle la totalité de vos gains. Cent pour cent. C’est du vol et c’est grave. C’est enfreindre la propriété intellectuelle.
A un certain niveau, on est obligé de se sentir concerné. Si un jour on en arrive à ne plus vendre de disque parce que tout le monde peut l’avoir gratuitement, c’est quand même un sérieux problème. Surtout pour les artistes qui ont une forme de moralité par rapport au travail qu’ils produisent. Qui pensent que ce qu’ils font est bien ou pas.
 
Que pensez vous de toute ces drogues qui ont l’air d’être inhérentes à la rock’n roll attitude ?
 
Je pense que ça n’est un secret pour personne. En fait, tout le problème réside dans votre constitution et de la manière dont vous les supportez ! (Il rit) Je pense que si vous pouvez supporter tout ce que vous prenez sans que cela ait un effet sur votre vie de tous les jours…pourquoi pas ? Tant que cela ne devient pas une habitude. Tout en petite dose, comme avec l’alcool.
 
Vos enfants s’intéressent-ils à la musique et est-ce que vous aimeriez qu’ils se dirigent à leurs tours dans cette voie ?
 
…Hum.. Mr P., c’est ainsi que nous l’appellerons (Pascal est le fils de Roland) a une faculté naturelle à imiter tout ce qu’il entend. Il a la mentalité typique d’une pop star. Il est à mourir de rire. Quand il avait 3 ans, je chantonnais « And I will always love you… » de Whitney Houston et il refaisait exactement la même chose dans la même tonalité. « And I will always love you ». J’accourais, je faisais « quoi ? vas y recommence ! » et il pouvait refaire la même chose à l’identique donc je pense qu’il est bien meilleur que je ne pouvais l’être à son âge. Quand il vient au studio, il veut absolument m’aider. Il me regarde et dit « ne t’inquiète pas papa, je vais t’aider. Maintenant, il a 5 ans et il commence à jouer du clavier. Mais il est aussi très bon en dessin alors…je pense qu’il va être en conflit entre les deux.
 
Alors il se peut qu’il y ait un autre Orzabal dans le monde de la musique ?
 
Pourquoi pas ? Que ça reste en famille. Peut-être qu’il aura besoin de moi. Je pourrais peut-être être son manager !
 
Qu’avez vous appris de vos enfants ?
 
Il m’ont appris que toutes les croyances et les théories que j’avais épousé durant les premiers albums de TFF sont probablement fausses. Je pense qu’il y a quelque chose qui va bien au delà de la génétique. La façon dont ces petits bonhommes sont formés. Oui, c’est dans les gênes, c’est sûr mais cela est également en rapport avec tout ce que vous avez vécu jusqu’à présent. C’est plutôt ça qui va déterminer le genre d’enfants que vous mettrez au monde. L’astrologie vous le dira également. Tout ce qu’il y aura dans ces enfants étaient déjà présent. Comme le gland d’un chêne qui va pousser et rien d’autre ? Ca n’est pas que vous ne pouvez pas créer un individu déséquilibré en le battant, bien au contraire. Les nourritures affectives sont extrêmement importantes. Mais à partir du moment ou vous leur donner un espace de confort affectif suffisamment important, spécialement dans les premières années alors vous savez que les choses vont bien se dérouler pour eux.
 
Depuis que vous êtes père, y a t-il eut des changements de vue par rapport à la relation difficile que vous entreteniez avec votre père jusqu’à ce qu’il décède en 1985 ?
 
 
Il y eu une résolution du problème à travers la thérapie, le fait d’avoir mes propres enfants et de devenir à mon tour père mais tout le monde dit que vous héritez de la manière dont vous avez été élevé. Il est très difficile d’avoir sa façon propre d’élever ses enfants. On refait souvent les mêmes erreurs quand on est sous pression.
La manière dont j’élève mes enfants provient plutôt de la manière dont ma mère m’a élevé, pas mon père. Elle dût assumer les deux rôles, père et mère.  Quand j’ai eu mes propres enfants, j’ai réalisé quel genre de père il était. Il y a eu une période de réconciliation au moment de sa mort  mais je continue à penser que mon père était avant tout un branleur parce que je sais à quel point il est important pour un enfant d’avoir ses 2 parents. Le plus petit encouragement, la plus petite reconnaissance est si vital pour un enfant. Vous pouvez retrouver ces éléments dont vous avez manqué en vous et dans votre propre vie mais c’est un p….. de combat de tous les jours et c’est une honte d’avoir à vous battre pour l’obtenir et de l’obtenir par vous même.
 
Qu’est ce que vous aimez le plus dans ce que vous faites ?
 
Je n’ai jamais été un camé de la célébrité. J’ai toujours préféré avoir des projets d’albums. Quand je me suis retrouvé seul, j’ai aimé faire de la scène. Faire du bon travail , voilà qui est suffisant pour moi. Nous avons eu une belle carrière et même dans les 90’s, j’ai largement été financièrement bénéficiaire. J’ai gagné plus d’argent dans les 90’s que dans les 80’s. De meilleurs contrats, un plus grand contrôle, plus de droits.
Ce qui a toujours été bien pour moi c’est que mon niveau de succès et de célébrité a toujours été contrôlable. Si j’avais été aussi connu dans les 90’s que dans les 80’s, j’aurais accouché d’un monstre !  Le plus gros succès c’est fait en dehors de l’Angleterre et vous ne pouvez pas avoir 20 ans de carrière sans avoir d’accroc majeur.  Je pense avoir eu de la chance de faire ce que j’ai fais, de survivre et d’avoir fait ma vie. A la fin de la journée, votre vie n’évolue plus autour du succès mais à travers les simples et immédiates relations quotidiennes et c’est ça qui enrichi votre vie.
 
Vous avez dit aimer « Blue Nile », que le chanteur était un croisement entre Peter Gabriel et Frank Sinatra. Aimez vous Frank Sinatra ?
Qui n’aime pas Frank Sinatra ? Nat King Cole est incroyable. J’aime les crooners, C’est ce que j’ai toujours fais. Il y a un genre de pop music qui est l’héritage de ce style. Si l’on aimait pas les crooners, il n’y aurait pas de gens comme Peter Gabriel ou Sting. Il y a beaucoup de crooning  dans la musique.
 
Vous êtes actuellement en ligne, quand vous surfez sur le web que recherchez vous ?
 
J’ai commencé à utiliser le net principalement pour acheter et vendre il y a deux ans à peu près et j’ai vraiment été accro pendant un temps. Le truc était devenu tellement ridicule que j’ai arrêté. J’avais l’habitude d’y aller 5 ou 6 fois par jour. « Oh ! ça a augmenté de 60 pences, vite je vend ! etc.….Maintenant , j’y achète des tickets de trains, des tickets de cinéma , j’y cherche des livres rares, des Cds – des millions de choses. C’est amusant.
 
Est-ce que vous visitez les sites des fans de TFF ?
 
Tout le temps. Je les vérifie tous. Je trouve cela extrêmement flatteur, mais il y en a tellement que cela prend du temps.
 
Avez-vous déjà eu des mauvaises expériences avec des fans ?
 
Oh oui ! j’ai déjà eu quelques petits problèmes en effet. Il y a toujours des rencontres particulières parque vous ne savez pas ce qui peut se passer dans la tête d’un fan. Par exemple sur Seeds Of Love, il y avait une photographe dans la fosse, une allemande, et je ne voulais pas qu’on me prenne en photo alors je me suis mis de façon à ne pas pouvoir être photographié. Je l’ai vu ensuite au bar. Puis, j’ai eu une lettre glissé sous ma porte disant « Vous chantez des chansons si belles mais vraiment vous êtes froid ». C’est ainsi que j’ai écris Cold.
Des fois, il y a des gens agréables et des fois un peu bizarres. Il y avait un jour une fille qui était en thérapie et qui n’était pas vraiment « là ». Elle est venu me voir comme une fan normale mais elle faisait partie de ces gens qui pensent que lorsque vous faites un clip et que vous regardez la caméra, c’est à elle que vous vous adressez. Que vous la regardez, que vous lui parlez.
 
Etes vous préoccupé par la sécurité ?
 
Non. Je suis un artiste qui sait se défendre et qui vit au milieu de nulle part !
 
Avez-vous des regrets ?
 
Mon plus grand regret est d’avoir dépensé beaucoup d’argent et de ne pas avoir épargné plus tôt. J’avais l’habitude de dépenser plus que ce que je n’avais. Et j’en avais beaucoup ! J’ai toujours trouvé un moyen de claquer de l’argent. J’ai également le regret de ne pas avoir acheté du vin plus tôt. J’achète et met du vin en cave  Je commence à avoir une sacré collection et c’est un gros investissement.
 
Vous avez dis dans une interview que les meilleur moments pour vous sont quand fusionnez avec quelque chose de plus important que vous même. Pouvez-vous développer ?
 
Oh ! c’est un de ces clichés spirituels qui ont avoir avec la perte de l’ego et vous pouvez le perdre un grand nombre de fois quand vous faites l’amour ou que vous êtes en concert ou que vous regardez le ciel étoilé, que vous buvez un bon verre, bref ! tout ce qui peut vous faire oublier que vous être un individu isolé dans sa coquille. C’est la perte de l’ego et c’est la chose la plus stimulante et inspirante que vous pouvez avoir. C’est l’antidote de la solitude et c’est pour cette raison que beaucoup de gens recherchent ces états.  
 
Que pensez-vous des reality-shows ? quels sont les programmes que vous regardez ?
 
The « Naked Chef » et j’adore regarder « Who Wants To Be A millionaire » ! Le suspense est insupportable.  Mais il vaut mieux regarder l’émission anglaise. L’américaine est une pale imitation. Il y a « Pop Stars » qui marche plutôt bien. Ils ont déjà tous chantés aux Brit Awards. J’aime regardé Big Brother mais les règles de Big Brother sont insupportables. J’aime la compétition, mais là, c’est trop. Ces shows témoignent bien de notre époque. Ils parlent de nos interactions sociales. Nous nous éloignons de la perspective individuelle. Ce qui compte, c’est la façon dont le groupe interagit et ce que l’on en retient, c’est que tout le monde est identique.
 
J’ai entendu que vous aviez gagné un concours musical lorsque vous aviez 11 ans avec une de vos chansons ?
 
Non. En fait je suis arrivé second et mon cœur c’est brisé ! (il rit) On était au camping et j’écrivais des chansons. J’avais une guitare et j’ai chanté. Mais j’étais terriblement nerveux, tellement nerveux… Je me souviens que la fille qui a gagné chantait ‘On the Good Ship Lollypop’ et j’étais écœuré !
 
Que diriez-vous de quelques questions irrévérencieuses ? Préféreriez vous avoir 10 points de Q.I. en plus ou 10 kilos de muscles en plus .
 
10 points de Q.I. en plus. 10 kilos de muscles en plus, c’est plus facile à obtenir surtout si vous avez une histoire sportive derrière vous.
 
Célébrité ou fortune ?
 
Fortune ! (il rit) sans hésiter !
 
Chats ou Chiens ?
 
Les chats. Ils sont plus indépendants.
 
Livre ou film ?
 
Ouh ! elle est dure celle là…le film si c’est « Dans la peau de John Malkovich ». C’est devenu mon film préféré.
 
Si quelqu’un trouvait une entrée dans votre cerveau comme dans La peau de John Malkovich, qu’y trouverait-il ?
 
Le problème avec le cerveau c’est qu’il est en évolution perpétuelle en fonction de vos émotions. Il y a tellement de niveaux et de lieux qu’il y a une grande part de mon cerveau qui n’est pas très différente de celui de n’importe qui. Croyez moi !
 
La mort ou le déshonneur ?
 
Le déshonneur ! (il rit) sans hésiter !
 
Rire avec les pécheurs ou pleurer avec les saints ?
 
Rire avec les pécheurs.
 
Le jour ou la nuit ?
 
La nuit. C’est moins évident. La nuit vous vous lâchez davantage. Le jour, vous êtes sobre mais la nuit vous pouvez avoir des nuits très grisantes et revenir tranquillement à un état de veil…ou pas ! (il rit)
 
Aveugle ou sourd ?
 
Comment ? Sourd. Vous pouvez entendre sans oreille. La plupart des chansons qu’on écrit sont dans la tête. On peut apprendre le langage des sourds et muets. Mais sans la vue, c’est vraiment trop pénible.
 
Saintes ou Bad girls ?
 
Humm… je ne peux pas vous répondre. Les mauvaises filles sont certainement plus drôles.
 
Incontinence ou Tourette ?
 
P….., Je ne sais pas ! Tourette. Vous pouvez dire ce qui vous passe par la tête sans en avoir les conséquences.
 
Invisibilité ou super force ?
 
Invisibilité sans aucun doute ! oh oui ! Cela  ne prend pas beaucoup de temps pour imaginer ce que l’on pourrait faire avec un tel pouvoir !
 
Mourir de faim ou cannibale ?
 
Cannibale. Aucun problème.
 
Quel est la chose la plus étrange qu’on vous a jeté sur scène ?
 
Une magnifique blonde, probablement cascadeuse dans une robe en métal dorée. Elle c’est jetée elle même à Las Végas.
 
 
 

Interview réalisée par Katherine Kelly (KMK) pour le magazine lexicon

Traduit de l'anglais par Pascal Ober  

original sur www.tearsforfearsfans.com section TFF in print  

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10 octobre 2005 1 10 /10 /octobre /2005 23:00

18 juin 2005 : Europe 2 live 4

 

 

Un billet acheté avec une réduction et me voilà partie pour le live avec Luke, Garbage, Moby, Tears For Fears!! et M. Rendez vous pris avec mes amis TearsForFears -iens le samedi 18 juin. Direction le parc des princes, nous arrivons tôt et nous faisons le tour extérieur du parc.

La sécurité étant renforcée, impossible d’aller dans les tribunes avant l’heure dites, Laquelle? 

Par un heureux hasard nous nous retrouvons devant l’entrée principale. Là nos amies de Marseille (Salut!) Sandrine et sa petite sœur attendent de pouvoir récupérer leurs billets VIP, gagnés au jeu radio Europe 2. Nous passons quelque temps avec nos deux rayons de soleil et lorsque l’heure arrive nous retournons à l’entrée J. 

Je suis délocalisée par rapport aux autres. Le soleil a rendez vous lui aussi avec le Live et il frappe fort.

Début des festivités. le premier groupe, Luke, n’est pas mal mais le son laisse à désirer. Pourquoi, lorsqu’il s’agit de concerts Rock, le son est-il toujours pourri?. J’espère secrètement que celui-ci sera meilleur pour TFF.

Garbage réalise une prestation correcte mais je m’attendais à mieux. Je trouve que le titre far du dernier album est en dessous du premier album.

C’est le tour de Moby et le son est de mieux en mieux, cela me rassure . Nous découvrons la voix magnifique de la choriste-chanteuse du groupe. Moment unique lorsqu’elle reprend quelques titre très connues. Son interprétation est  magistrale.

Arrivée de Tears For Fears sur la scène et je suis loin, très loin de celle-ci. Je les vois à peine de la tribune J. Pourquoi payer une place de concert où l’on ne voit presque pas  le groupe et où le son laisse à désirer, me direz vous?. Parce que nous voulions être là pour eux. Cela me confirme que je n’aime pas les Mégas concerts pour toutes ces raisons et parce qu’il sont trop impersonnels.


Le son des Tears For Fears est appréciable et l’interprétation est aussi bien que pour le concert de Londres. On retrouve le même titre d’introduction, Secret World, du dernier album Everybody Loves A Happy Ending. Puis, dans le désordre, accueil enthousiaste de Closest Thing To Heaven avec un différentiel positif évident par rapport au méga-hit du groupe, Sowing The Seeds Of Love, à mon grand étonnement. Viens le moment de Mad World avec une  introduction parlée de Monsieur Curt Smith, sur un magnifique fond sonore. Celui-ci s’excuse de ne pas parler Français et s’en trouve stupide(?). Il n’y a pas de mal Curt. Sieur Roland répond "Mon ami ne parle pas français". Et ajoute " Et voilà , Et pourquoi pas? " Phrase culte de celui-ci. Curt nous gratifie de la merveilleuses nouvelle version de Mad World.
.

Set List :

01. Secret World
02. Call Me Mellow
03. Sowing The Seeds Of Love
04. Pale Shelter
05. Closest Thing To Heaven
06. Mad World
07. Everybody Wants To Rule The World
08. Head Over Heels
09. Shout

 

 

9 titres s’offrent à nous, soit un peu plus de trois quart d’heure de concert. Le final est identique à la tournée UK:  Shout, originalement revisité. Ils quittent alors la scène, avec un signe au revoir du bras de Roland dans notre direction, est-ce un hasard? ce n’est qu’un au revoir mes frères…;)

Sylvie

     
     

 Ma vue trop ensoleillée. Dû à la forte chaleur la foule était régulièrement arrosée ce qui créait un brouillard...

 

 

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9 octobre 2005 7 09 /10 /octobre /2005 23:00

L’origine du groupe : Histoire d’un cri

 

 

Le Nom de Tears For Fears, Les Larmes qui soignent les Peurs, tire son origine du livre The Primal Scream, Le Cri Primal, d’Arthur Janov. Roland Orzabal et Curt Smith ont été lourdement influencé par ce type de thérapie défendue dans les années 70 par John Lennon, des Beatles.

A 17 ans Roland, alors en pleine recherche spirituelle, reçoit une copie du livre. Il y trouve des réponses simples à ses questions. Le principe en est simple : le but est de revivre les  traumas non exprimés et de s’en dégager en criant. C’est l’extériorisation de la souffrance et non son refoulement.

Deux chansons du premier album The Hurting, La Blessure, reprennent des chapitres du livre de Monsieur Janov : Ideas as Opiaces, des Idées pour Opiacées et The Prisoner, Le prisonnier. Le but pour Roland et Curt était de se faire de l’argent avec le premier album pour pouvoir suivre cette thérapie longue et coûteuse. Mais, après le succès de celui-ci ils n’eurent que peu de temps à y consacrer.

Roland  suivit la thérapie du cri primal pendant six ans au centre britannique entre le période Song From The big chair, Chansons de la grande chaise, leurs deuxième album, et leur troisième opus, The seeds of Love, Les graines d’amour.

 

 

 

 


Des origines modestes:

 

Roland naquit à Lee park, en Havant, au royaume uni, le 22 août 1961. Il grandit à Keynsham près de Bath et habite encore près de là. Il a deux frères, Julian et Carlos et trois demi frères et sœurs. Marié en 1982, il a deux enfants Raoul et Pascal.

Le père de Roland, George, est né en France. Son grand Père, Arthuro, un argentin qui parlait sept langues, fut impliqué dans le renversement du dictateur Juan Peron. Il existe une place au  nom de Jose de La Quintana en argentine, qui porte le nom de son arrière grand Père. George orzabal dirigait une agence de théâtre pour clubs d’hommes d’affaire. Il créa The Portsmouth Philosophical Society. Sa mère, Margaret, fut une danseuse exotique sous le nom de scène de Merina Quintana.

L’expérience de la souffrance grandit chez Roland auprès d’un père abusif et marqua de manière significative la musique et les textes de Tears For Fears.

 

Sa mère quitta son père quand il eut 9 ans. Réveillé au milieu de la nuit, avec ses frères ils prirent la fuite en catastrophe. Roland vécu une relation extrême et difficile avec son père. Celle-ci explosa en 1985 alors que George tentait de reprendre contact avec son fils après le succès de Tears For Fears. Roland envoya une lettre houleuse qui fut publiée par la presse et causa un scandale au royaume uni.

 

 

 

 

Curt Smith est né le 23 juin 1961. Il  grandit à Bath en angleterre. Marié, il a deux filles Diva et Wilder.

 

 

Roland Orzabal et Curt Smith se rencontrèrent à l’âge de 13 ans à Bath. Un ami commun, Paul, les présenta l’un a l’autre. Roland entendit Curt chanter le titre Then Came The Last Days Of May, du groupe Blue Oester Cult. Pensant que cela sonnait bien, alors que la voix de Curt était "cassée" par rapport à la sienne, il lui demanda de rejoindre son groupe.

Leurs deux foyers déséquilibrés et le même sens de l’humour les réunirent. Ils s'entendaient bien. Pendant plusieurs années ils se retrouvèrent ensemble dans différentes « bandes de gamins ». Un jour, Curt vola trois violons à son école et les donna à Roland pour les lui et ses frères comme cadeau de Noël. Roland essaya d’apprendre à en jouer pour justifier le crime (!).

 

 

 

 

 

 

Plus tard, alors que Curt étudiait au collège pour devenir professeur d’anglais, Roland formait  un duo folk appelé  Busar , jouant aussi bien des reprises de Simon and Garfunkle que leurs propre titres. Roland et Curt rejoignèrent le groupe Neon avec Pete Byrne et Rob Fisher puis The Graduates, avec Stan Buck, Andy Marsden et John Baker en 1979. Leur ami commun David Lord, les dirigea vers les synthétiseurs et les présenta au claviériste Ian Stanley. A 19 ans, Orzabal et Smith rejoignèrent Stanley et le batteur Manny Elias pour former Tears For Fears.

Après que le premier album The hurting, la blessure, sorti en 1982, Curt et Roland continuèrent à construire leur succès avec Song from The big Chair en 1985 et The Seeds of Love en 1989.

Des troubles tant professionnels que personnels mirent fin à cette collaboration en 1990. Roland dira que le titre Laid So Low, Tomber Si Bas, est un jeu de mot, Solo voulant dire seul. Roland et Curt mirent fin à leurs relations par une rupture difficile après la fin du tour The Seeds of  Love. Le dernier concert du duo se déroula à knebworth au royaume uni, en 1990.

Au même moment Curt étant en plein divorce, fit connaissance de sa deuxième femme, Frances. Ils partirent à New York où il rencontra son collaborateur actuel, Charlton Pettus. Il sorti un premier album solo Soul on Board et créa un nouveau groupe sous le nom de Mayfield

Il créa son propre label Zérodisc en juin 1997

Roland continua sous le nom de Tears For Fears. 

Après la sortie du greatest hits en 1992,  il enregistra le quatrième album avec son nouveau collaborateur Alan Griffiths, Elemental, Elementaire, en 1992, qui eu un succès mondial honorable. En 1995, après avoir changé de maison de disque,  un cinquième opus voit le jour sous le nom de Raoul And The Kings of Spain, Raoul et ses Rois d'Espagne. Saturnine Martial and Lunatic, Taciturne Martial et Démenciel, qui sort en 1996, bouquet de faces b, clôture cette période.

Epic, déçu du nombre de ventes, mit fin au contrat en décembre 1997

Il s’en suivit une longue période désertique marquée par la production et par la réalisation du disque d'Emiliana Torrini, Love In A Time Of  Science.

En 2001, Roland orzabal signe chez Eagle records/edel et sort son premier album solo Tom Cats Screaming Outside, les Tom Cats (musiciens) crient dehors

 

 

 

 

L’histoire d’une renaissance ou Everybody Loves a Happy Ending.

 

 

 

 

 

 

 

Au début de l’année 2000, afin de régler une affaire de droits, Curt ayant repris Mad world et Change pour un album solo, Aeroplane, il déjeune avec Roland. De l’eau à couler sous le pont, nos artistes ont évolué. Ils sont parents et se redécouvrent mutuellement. C’est la fin du différent.

Curt et Roland se sont pourtant aussi éloignés musicalement l’un de l’autre, mais un consensus mutuel les rapprochera, une grande famille élargie par la présence de Charton Pettus et Alan Griffiths se rencontre en studio autour d’un projet commun : la composition d’un nouvel album Everybody Loves A Happy Ending (Tout le monde aime une fin heureuse).

 

Sources : www.TearsForFearsFans.com, Roland Orzabal : presse électronique et écrite.  

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 septembre 2005 4 29 /09 /septembre /2005 23:00

12 mai 2005 18 heures Paris: Rencontre de nos amis Curt et Roland

17 heures : Après une rencontre amicale, départ en catastrophe direction le virgin mégastore des Champs Elysées.

 


Curt Smith et Roland Orzabal, de passage à Paris pour la promotion du dernier album, viennent à notre rencontre.

    J'ai beaucoup de choses à leur dire et je suis en retard. Passage par la section livres.
    J'arrive devant une foule de photographes, ils sont déjà là mais la séance de signature n'a pas débutée.
    Je vois les écrans de contrôles: c'est bien eux!

 

 

 

 

 

 

 

 

    
    Roland chante sur la musique du dernier album, Flash back  sur ma merveilleuse trop courte première rencontre, , en 1995. .

Close Encounter
Roland le 17 novembre 1995, Virgin de la pyramide du Louvres
   
  
    Ils sont beaux tout les deux, et cela me fait très plaisir de les voir comme de vieux amis que l'ont a perdu de vue depuis si longtemps...
 

 

 
 
 

   

    Début du défilement, les uns derrière les autres, quelques échanges brefs, on se parle, on se serre les mains, on s'embrasse.

 

 

 

 

 

    

    La sécurité me demande de retourner en arrière. Je leur explique que je suis allée ça et là, regarder  nos deux compères, et que je ne veux pas me retrouver dans la foule. Très sympas, ils me laissent passer.

 

   

 

   

 

 

    C'est à mon tour, je ne réfléchis pas, je suis submergée par tous les évènements de ces derniers jours et j'ai peur que l'émotion ne l'emporte sur le reste. Ils sont là devant moi et....... c'est facile! je les embrasse tous les deux en leurs disant bonjour. Je leur dis en quelque mots combien ça me fait plaisir de les voir ensemble et que je viens du concert du trois mai à Londres.
    Roland est surpris du fait que je ne l'ai pas reconnu. En effet, il m'est apparu à ce moment là si différent des autres fois. Il me répond "Je suis plus vieux!" .
    Je leur donne ce que j'ai apporté de l'île de Guernesey et je leur raconte la mésaventure dans laquelle je me suis retrouvée malgré moi. Je suis une rescapée, avec mes six coéquipiers de fortune, d'un échouage de nuit près du port de Cherbourg et je suis encore sous le choc.
    Roland et Curt m'ont écoutée attentivement.

 


 

    Merci à vous deux pour votre patience et à tous les admirateurs derrière moi, la sécurité me rappelant qu'il fallait écourter.
 
 

 

 

 

    Roland prend le cadeau et je sors de mon sac le livre de partitions Songs From The Big Chair signé par lui en 1995. il ne se rappelle pas de la signature mais je vois l'étonnement de Curt quand celui-ci lit la dédicace qui me touche toujours autant.
    C'est dans la précipitation que je poursuis avec le disque Love In A Time Of Science d'Emiliana Torrini, une petite dame très sympa, gentille et talentueuse, que j'ai eu l'honneur de rencontrer en février 2000. Roland partage mon avis.

    Ils signent le maxi 45 tours de Closest Thing To heaven, gagné au virgin, et le dernier album Everybody Loves a Happy Ending. Je leur demande si il est possible d'obtenir des backstages en prévision des concerts Français. Leur réaction est spontanée, géniale et de concert : c'est un grand oui ! Roland et Curt me demandent si je viens le 18 juin pour Europe 2 Live, mais je suis encore sous le choc du nauvrage, et, suite à un concert de téléphone en 1983, j'ai peur de la foule. Je réponds donc que je ne le crois pas, parce que la foule me terrifie, le mot est fort, mais mon anglais et la situation expéditive m'empêche de trouver l'équivalent anglais de ce que je ressens. Roland me fait répéter par deux fois ce que je viens de dire : scared. Je ne pensais pas "afraid" à ce moment là...
   Ma décision, de finalement y asister dans les tribunes, ne m'a pas permise de les rencontrer backstage.

 

 

 

 

    Je leur donne mon nom et Curt me dit "Merci pour les roses". Je réalise qu'ils ont reçues les roses et le petit mot que j'ai laissés dans leurs loges la veille au Hit Machine. Cela me fait plaisir.
    Enfin je dois les quitter et je les embrasse tous les deux à nouveaux avant de leur dire au revoir.
    Je descends de l'estrade et Alain Lahana vient à moi. Il a vu mon Badge Tears For Fears France. Il se présente et me donne un ancien backstage du tour The seeds of Love. Je crois sur l'instant que c'est pour la tournée de ELAHE, mais ce n'est pas grave, c'est très sympa. C'est un homme très sympathique et simple, proche du public, je ne savais pas qui il était.  Je me présente.

On me présente alors le responsable marketing de 13 bis et plus tard je rencontre Violaine pour la première fois. Des échanges brefs et sympatiques. J'apprends qu'ils viennent d'enregistrer la médothe Cauet.

    Entre temps, le défilement se poursuit. C'est au tour de Niconome, Pascal, Audrey et Alex. J'essaie de prendre des photos.

 

 

 

Le passage d' Alex Photo Audrey

    

    Les passages sont rapides. On se dit bonjour on plaisante et Niconome prend une photo de moi avec Roland en arrière plan. J'écris mon nom maladroitement et celui du site derrière mon badge, Alex Audrey et Nico ajoutent les leurs et j'appelle Roland pour pouvoir lui donner. Je le passe à la sécurité qui le donne à Roland. Il le met dans sa poche. Sympa.
    C'est la fin des passages. Une toute petite jeune fille de 13 ans, prend des photos avec nos deux amis: un bisou en prime sur la photo. Audrey prend quelques photos et  c'est l'heure du départ.
    Curt se lève et je m'aperçois au même moment que j'ai oublié de faire signer  la pochette de l'album de Raoul and the King of Spain
J'appelle Roland (quelle audace!) qui après quelques hésitations vient gracieusement me signer la cover. Merci!
    Ils partent tout les deux, retour à l'hôtel avant le départ pour l'enregistrement  de tous le monde en parle...

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous sortons du Virgin et nous discutons, puis direction le café du coin pour étancher une petite soif collective de partager nos souvenirs avant la séparation provisoire du groupe....
To be continued..... 

 

 

   

 

Alex et Audrey

Merci à 13 bis records, FH communication, à Curt smith, Roland Orzabal et le management de Tears For Fears pour cette belle rencontre.
Merci à Audrey et à Bruno pour les photos (les floues sont du webmaster), à Pascal, Niconome et Alex pour leur participation.

Le Webmaster,

Sylvie.

 

 

 

 

 

 

 

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